- Le déficit de la stabilité de la cheville (proprioceptivité) reste la cause la plus fréquente ; il s’agit d’une mauvaise « reprogrammation » des petits récepteurs à l’étirement situés dans les ligaments après une entorse externe, bien souvent par défaut ou absence de rééducation.
- Certaines malformations congénitales responsables d’une fusion anormale entre deux os (synostose) ; il s’agit d’une cause fréquente chez l’adolescent.
- Certains troubles morphologiques comme le pied creux
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- Une pathologie des tendons de la face externe de la cheville (fibulaires) qui ne sont plus maintenus à leur place et peuvent se luxer sous la peau en avant de la malléole externe.
- Tout ce qui peut perturber le jeu articulaire tels que la présence de corps étrangers, une LODA, un conflit tissulaire.
- Une origine neurologique par atteinte du nerf fibulaire commun qui contrôle les muscles de la face externe de la jambe, stabilisateurs essentiels de la cheville.
Les examens complémentaires
Par un examen clinique complet et systématique, le chirurgien est à même bien souvent de faire la part des choses entre l’instabilité d’origine ligamentaire (appelée « laxité ») et toutes ces causes. Cependant un certain nombre d’examens complémentaires peuvent être utiles pour préciser au mieux le diagnostic ou préciser certains points avant la pris en charge thérapeutique.
La radiographie de face et de profil de la cheville ou des clichés du pied sont utiles en débrouillage ; elle permettra le bilan d’un pied creux ou de mettre en évidence des pathologies telles certains corps étrangers,certaines LODA, une synostose congénitale.
Une échographie de la cheville confirmera l’instabilité des tendons fibulaires dans leur gouttière.
Certains examens plus sophistiqués (scanner, arthroscanner, IRM) sont réservés à des bilans plus précis.