Un peu d’anatomie pour comprendre
Elle peut donc être due au déficit de la fonction du ligament latéral qui comprend plusieurs divisions ou « faisceaux ». Il peut être génétiquement trop détendu (ce que l’on appelle l’hyperlaxité constitutionnelle) ou avoir été endommagé par un ou plusieurs épisodes d’entorse(s). Dans les deux cas, la cheville présente des mouvements anormaux que le chirurgien peut mettre en évidence par son examen clinique : ceci définit la laxité d’origine ligamentaire.
Quand elle est trop laxe, il est important de stabiliser la cheville pour la protéger contre la dégradation de son cartilage (arthrose). La ligamentoplastie qui consiste à réparer par différents moyens un ou plusieurs ligaments peut alors être recommandée, mais seulement s’il persiste une instabilité après un traitement médical de l’entorse comprenant immobilisation et rééducation proprioceptive.
Les examens complémentaires utiles
Ils permettent de mettre en évidence la laxité, de rechercher des lésions associées et de faire un bilan ligamentaire précis.
Le bilan radiographique peut comporter plusieurs examens :
Des radiographies standard du pied de profil et en charge.
En plus, on peut effectuer des clichés spécifiques dont le but est essentiellement de mettre en évidence une arthrose débutante ou de vérifier si le talon est bien axé.
On peut également réaliser des clichés en stress mais plutôt de manière comparative et au moyen d’une machine qui permet de contrôler mieux la force appliquée (Telos). Ceci est aujourd’hui assez discuté.
Un arthroscanner est effectué essentiellement pour faire un bilan du cartilage en cas de douleur associée. Il permet aussi la mise en évidence des déchirures ligamentaires.