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Traitement du tendon calcanéen

Le traitement médical :

Il est indispensable avant toute thérapeutique plus agressive et associe  en plus de l’arrêt sportif STRICT qui constitue la règle de base :

1- Des règles hygiéno-diététiques :

-- Perte de poids

-- Hydratation +++ (2 litres minimum /jour)

-- Prise de certains médicaments à visée cicatrisante pour les lésions tendineuses.

2- Le port d’orthèses plantaires (semelles) : qui comportent selon les cas une voute rigide soutenant l’effondrement du pied et un enclavement avec amorti du talon légèrement surélevé (effet talonnette).

3- Des séances de kinésithérapie combinant des massages transverses profonds de la zone tendineuse douloureuse et des étirements du tendon mais aussi de toute la chaine postérieure type Stanish.

4- Des ondes ce choc extra-corporelles.

5- De la mésothérapie.

6- Des infiltrations de PRP (plasma riche en plaquettes) en cours d’évaluation ; il contient un facteur de croissance naturel permettant la cicatrisation des lésions tendineuses.

Dans tous les cas LES INFILTRATIONS DE CORTISONE (type Altim ou Diprostène) SONT CONTRE INDIQUEES car elles peuvent entraîner la rupture du tendon.

  Le traitement chirurgical :

Il n’est à envisager qu’en cas d’échec du traitement médical bien conduit durant quelques mois.

I . le peignage ou hersage du tendon calcanéen

1- Technique par incision classique

Il s’agit de la technique de référence permettant au moyen d’incisions

longitudinales de favoriser la cicatrisation des lésions en « renforçant le tendon » même si elle présente l’inconvénient d’être assez agressive notamment au niveau cutané. Elle présente l’intérêt de pouvoir pratiquer l’exérèse des nodules, bien que ce geste n’ait pas apporté une efficacité  supplémentaire à la technique du peignage isolé. Les inconvénients principaux en sont le risque cutané et les adhérences cicatricielles.

2- Technique endoscopique

Il s’agit d’utiliser une caméra par des mini incisions, ce qui présente plutôt l’intérêt théorique du contrôle visuel qui n’est pas ici indispensable, en l’absence d’éléments nobles à protéger (vaisseaux ou nerfs).  Elle est très utile en revanche pour traiter les causes « osseuses » comme le syndrome de Haglund qu’il est tout à fait possible de résoudre par cette méthode.

3- Technique percutanée

Dans ce cas, les incisions restent millimétriques, ce qui présente l’intérêt de l’absence de risque cutané et la possibilité d’être réalisée en hospitalisation ambulatoire. On peut durant le geste adjoindre une injection de PRP (plasma riche en plaquettes) pour augmenter l’efficacité thérapeutique et accélérer la récupération. A noter que cette procédure est en cours d’évaluation.

  1. l’exérèse en masse des lésions importantes avec autogreffe tendineuse par incision classique

Cette technique ne s’adresse qu’à des lésions plus évoluées avec une fragilisation du tendon et avec  un risque de rupture et aux pathologies de la zone d’ancrage du TC dans l’os du talon (« enthésopathies ») qui constituent une entité tout à fait à part dans la pathologie de ce tendon.

A la fin de toutes les techniques, on peut adjoindre une infiltration de PRP (plasma riche en plaquette) pour permettre une meilleure réparation du tendon.

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