Hospitalisation: les techniques percutanées et endoscopiques peuvent s’effectuer en ambulatoire si le contexte social le permet. Les techniques conventionnelles nécessitent une hospitalisation de quelques jours, généralement 2 nuits.
La sortie de la clinique s’effectue dans tous les cas avec 1 botte post-opératoire rigide en appui protégé et 2 cannes anglaises pendant une durée qui dépend de la technique effectuée.
Un traitement anti-coagulant prescrit par l’anesthésiste pour prévenir la phlébite est instauré le temps du port de la botte.
Le repos avec surélévation du membre opéré ainsi que le glaçage de la zone opératoire, plusieurs heures par jour est nécessaire les 15 jours suivant l’intervention afin d’améliorer la cicatrisation cutanée de la cheville et d’éviter un gonflement important ainsi que l’apparition d’hématomes post opératoires.
La première consultation se fait vers le 15ème jour : selon les cas, la botte est retirée et le chaussage traditionnel autorisé après retrait du pansement post opératoire et vérification de la bonne cicatrisation. Dans d’autres cas, le sevrage en sera plus tardif.
Une rééducation est en général prescrite après la levée de l’immobilisation post-opératoire, selon un protocole pré-établi avec notamment des étirements doux de la membrane de la voute plantaire (« aponévrose plantaire ») et des muscles de la partie postérieure de la cuisse et de la jambe («chaine postérieure»). Elle est capitale pour récupérer les bonnes amplitudes articulaires et une tonicité musculaire satisfaisante.
La 2ème consultation autour du 3ème ou 4ème mois et vise à vérifier le bon appui et la disparition de la douleur.
L’arrêt de travail est variable compris entre un et quatre mois pour les reconstructions avec autogreffe. Il est aussi souvent fonction du type de métier exercé. Le principal risque, en dehors des hématomes et surinfections possibles, reste la réapparition des douleurs précoces ou tardives.