Le traitement non chirurgical

Le traitement médical ne nécessite pas d’hospitalisation. Il est généralement indispensable avant toute thérapeutique plus agressive et associe selon les cas et à des degrés divers :

1- Des règles hygiéno-diététiques :

Une perte de poids en cas d’excès pondéral.

Une hydratation correcte (2 l minimum /jour).

Une compensation des pertes hydriques et électrolytiques lors de la pratique sportive.

2- Des orthèses plantaires (semelles) réalisées par un podologue : de nombreux éléments peuvent être choisis en fonction des pathologies à traiter.

3- Des éléments extérieurs type :

Orthèse interdigitale (« orthoplastie ») : elle est au mieux fabriquée sur mesure par un podologue.

Appareillages existants dans le commerce que l’on peut se procurer en pharmacie ou para-pharmacie : tube jersey siliconé, coussinet plantaire ou talonnette siliconés…

4- Des soins de pédicurie réalisés par le pédicure-podologue.

5- De la kinésithérapie : pourront être proposés par exemple en fonction des pathologies :

Des étirements de l‘aponévrose plantaire mais aussi des muscles du mollet et la cuisse qui constituent la « chaine postérieure » (étirements type Stanish) ; dans ces indications une prise en charge type Mézière est possible.

Des assouplissements articulaires.

Des drainages des oedèmes, y compris lymphatiques.

Des massages transverses profonds, pour certains tendons et aponévroses.

Du renforcement musculaire, souvent ciblé sur certains groupes de muscles.

Un travail de la proprioceptivité pour certaines articulations comme la cheville, sur des plateaux instables.

6- Des ondes de choc sur les aponévroses ou tendons douloureux, visant à traiter les calcifications intra-tendineuses, mais dont le résultat est souvent aléatoire.

7- De la mésothérapie, traitement visant à pratiquer de multiples injections de substances naturelles ou médicamenteuses.

 

8- De la cryothérapie, traitement par le froid sous différentes formes.

9- Certains traitements médicamenteux selon les cas : antalgiques, anti inflammatoires, anti arthrosiques (Chondrosulf, Art 50, Pyasclédine, …), antioxydants (vitamine C, spiruline pour la pratique sportive, silicium en période de récupération…)

10- Des infiltration d’anti-inflammatoires stéroïdiens (dérivés de cortisone - type Altim ou Diprostène) parfois sous guidage échographique :

Dans une articulation.

Autour de l’aponévrose plantaire

Autour des tendons.

Autour d’un nerf (Morton).

11- Des injections d’acide hyaluronique, présent naturellement dans les articulations jouant en partie le rôle de lubrifiant au sein de celles ci :

Intra articulaire (type Synvisc, Durolane, Synovial, Arthrum,…)

Sous les têtes métatarsiennes afin de jouer un rôle amortissant (expérimental type Hyalgan)

12- Des injections de facteurs de croissance en péri tendineux (type PRP= Plama Riche en Plaquette) : on effectue un prélèvement sanguin veineux qui est débarrassé de ses globules rouges, puis concentré grâce à une machine à centrifuger.  C’est ce concentré de plasma qui contient notamment les plaquettes, riches en facteurs de croissance qui est récupéré et injecté dans les tissus à traiter.

Les praticiens d’ICP travaillent en réseau avec un certain nombre de professionnels (pédicures-podologues, masseurs-kinésithérapeutes, mésothérapeutes, ostéopathes…) Ils sauront vous conseiller et vous orienter vers l’un ou l’autre si votre cas le nécessite.

Nous sommes bien sûr à votre entière disposition pour répondre à toutes les questions que vous vous poserez si une prise en charge médicale vous est proposée.

 

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